Il n’existait pas d’histoire des rythmes, alors que sociologues et anthropologues ont fait des rythmes sociaux une pierre angulaire de leurs travaux. Relevant ce défi, l’auteur s’inspire d’un modèle rythmique fondamental de la culture occidentale: celui des six jours de la Création, auxquels s’ajoute un septième, consacré au Seigneur. L’ouvrage est scandé par six journées consacrées aux mutations de la notion de rythme de l’Antiquité à aujourd’hui: rythmes du corps, de la nature, du temps, de l’espace, du récit; le sixième jour évoque les changements, les ruptures et l’utopie d’un monde sans rythme.