Comprendre ce mouvement qui se revendique comme le «premier parti de France» implique de démêler les traditions idéologiques qui composent son identité. Le nouveau Front National emprunte au vieux populisme xénophobe né au 19e siècle dans le sillage de l’anticapitalisme national. Le slogan «ni droite ni gauche» s’inscrit dans cette filiation anti-élites, hostile à la modernité libérale. En s’appropriant les valeurs de la République, brandies comme des armes contre l’islam, Marine Le Pen tente de concilier les tendances concurrentes de l’extrême droite française.
En partenariat avec Le Courrier
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