En Afrique, croire en la sorcellerie ne relève pas de la tradition. Cette croyance porte la marque de son temps, se globalise, fait bon ménage avec l’obédience chrétienne ou islamique. Plutôt qu’une superstition, elle est un discours philosophique d’ordre personnel, familial ou politique sur la richesse et le pouvoir. Elle est un imaginaire, c’est-à-dire une «indiscernabilité du réel et de l’irréel», selon la définition de Deleuze.
Organisé par l’Institut de hautes études internationales et du développement
Intervenants
Modérateurs