Engin Sustam

 

Engin Sustam a fait sa licence (2000) et un master (2002) en sociologie à l’Université des Beaux-arts de Mimar Sinan.  Il a ensuite fait un deuxième Master (2005) et son doctorat (2012) en sociologie à l’EHESS à Paris.   Il est ensuite retourné en Turquie et a commencé à enseigner des cours en philosophie et sociologie à plein temps à l’Université Arel (Maître de conference).  Ses recherches sur la question kurde, ses travaux et sa position politique sur les groupes minoritaires en Turquie ont mené à son licenciement en 2015 (limogé).  Il a ensuite enseigné à temps partiel à l’Université du 29 Mai d’İstanbul, son contrat n’a pas été renouvelé suite à sa signature des Universitaires pour la Paix (dont il fait partie), ainsi il est ainsi limogé. Il est chercheur associé à l’IFEA Istanbul, invité comme Hôte académique par l’Université de Genève, puis l’EHESS (2 mois) et l’ENS (2 mois). il est collaborateur scientifique hôte académique à l’Institut d’études de la citoyenneté (InCite). İl travaille actuellement au sein de l’Université de Genève sur la nouvelle forme de révolte, la contre-violence et la domination biopolitique de la violence au Moyen-Orient avec la comparaison à l’échelle mondiale. İl participe également le séminaire collectif  “Penser la société” à l’Université de Genève et ainsi un séminaire collectif mensuel : “Épistémologies critiques et nouvelles pensées du politique et du conflit” à l’Université Paris 8 Saint-Denis. Il a enseigné la sociologie et la philosophie en Turquie. İl est donc l’auteur du livre “Art et Subalternité Kurde, L’émergence d’un espace de production subjective et créative entre violence et résistance en Turquie” paru chez l’Harmattan en octobre 2016. Ses recherches et publications portent sur l’étude postcoloniale, les études Kurdes, la théorie de l’art contemporain et du cinéma, l’étude sous-culture, le pouvoir, la masculinité, les mouvements sociaux, la gouvernementalité et la biopolitique, l’écologie sociale, l’insurrection, la violence et la contre-violence, le nationalisme, le totalitarisme, le racisme, la nécropolitique, etc. Il est curateur et critique d’art pour des expositions d’art contemporain qui traitent de questions politiques, culturelles, de genres et de mémoire en Turquie.  Il est membre du comité de rédaction de la revue de sciences sociales Teorik Bakis (Istanbul) et de l’équipe d’InCite de l’Université de Genève. Engin Sustam est exilé en Suisse.  Il travaille actuellement sur son projet de « nouvelle forme de  révolte au onde , la domination nécropolitique de la violence  et la contre-violence au Moyen-Orient et en Turquie » à l’Université de Genève.