Daniel Bernard

Né à Paris, ayant passé une partie de son enfance en Inde où son père, médecin à l’OMS, fut muté en poste pour cinq ans, Daniel Bernard réside à Genève depuis un demi-siècle.

Sa vie professionnelle commence avec le cinéma qu’il étudie à Paris, et qu’il pratique en Suisse, comme technicien des couleurs dans un laboratoire renommé, drainant à lui la responsabilité des cinéastes suisses des années 70: Michel Souter, Pierre Koralnik, Francis Reusser, Yves Yersin et Jean-Luc Godard. Mais l’étalonnage des couleurs de long-métrage était un gagne-pain providentiel: sa passion? La réalisation. Il va y retoucher en oeuvrant dans le cadre du Département de l’instruction publique genevoise, brossant le portrait d’un conseiller d’État fameux: André Chavanne.
En 1986, il décide de se lancer à son compte, créant Videotrace SA, avec un ami ingénieur, et ses parents. Là, il réalise plus de 200 courts-métrages comme réalisateur: il tient la caméra, assure le montage, depuis le film en passant par les techniques vidéo aujourd’hui numériques. Il est associé, depuis 1990, à la création de Léman bleu, la télévision locale genevoise, qu’il dirige pendant quatre ans, jusqu’en 2003.
Puis d’autres univers l’attirent. Le journalisme littéraire, l’enseignement de son métier, qu’il pratique, entre autres,  depuis 1987 à l’ESM –Ecole de management et communication. Il est le rédacteur en chef de France Loisirs Suisse depuis 2009.
Enfin Daniel Bernard écrit: en 1991, il a publié  Ciel bleu-rose, chez Emeraude à Genève, puis il passe par une période théâtrale avec cinq pièces dont deux sont mises en scène par lui-même. Il participe à un ouvrage scientifique sur les HUG de Genève en 2013.  Après avoir publié deux romans pour la jeunesse (Le jour où…) chez Limonade, c’est avec un journal imaginaire d’Alexandre Yersin, l’homme de la peste, qu’il démarre l’année 2015: Moi, Alexandre John Emile Yersin, publié par Ginkgo/Neige Paris. Actuellement, il rédige une série d’entretiens avec le photographe suisse Peter Knapp (Ginkgo, 2016).