Notre monde a abandonné la Syrie et son peuple à une horreur tellement inimaginable que cette atroce réalité est niée, ou au moins minorée. Pour qu’un tel détournement de sens soit devenu possible, il a fallu occulter tout ce qui dans l’histoire de la Syrie ravive notre propre mémoire. Il importe donc de renouer avec la part de l’histoire universelle qui s’y est déroulée. Cela est d’autant plus vrai pour Alep, une des plus anciennes cités de l’humanité, aujourd’hui détruite sous nos yeux.
J.-P. Filiu à Concordance des Temps (France Cutlure): “Syrie aux origines du malheur”
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