L’aire d’influence de Genève dépasse largement le territoire qui lui sert d’assise. Le développement considérable que la ville a connu ces dernières décennies rend caduc ce que les patriciens genevois avaient souhaité en 1814 : un petit territoire, compact, où dominerait l’ensemble urbain et protestant. L’adjonction des communes réunies en 1815-1816, la création des zones franches ne suffisent plus : Genève est à l’étroit. Comment, dès lors, ne pas voir dans la création du Grand Genève une réponse raisonnable au défi métropolitain?
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